Pour la première XXL de l’année 2024, nous nous sommes imprégnés de l’atmosphère médiévale du château de Sarzay, bâti au milieu du XIVe siècle par le seigneur Matthieu de Barbançois.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’un pas dynamique pour combattre le froid piquant qui nous a accueillis sur la place de l’église de Sarzay, nous nous sommes élancés sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle, le GR 654. Nous avons admiré au passage la forteresse et ses cinq tours qui s’élancent fièrement autour du donjon, dans l’aube naissante.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est une large allée rectiligne où le sol gelé craquait sous nos pas qui nous a menés, plein sud, près de la fontaine Sainte Madeleine en passant par les Bouiges et Le four à chaux.

De larges sillons formés par le passage des tracteurs  creusaient profondément le chemin détrempé par les pluies de ces dernières semaines.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons repris à gauche un petit sentier qui nous a conduits près du hameau de Fragne que nous avons contourné en empruntant la D41, pour nous diriger  vers Montgarni et ainsi rejoindre le GR 46 de la Côte Noire.  À noter que le GR 46, d’une longueur de 122 km, permet aux randonneurs de découvrir le département de l’Indre de Buzançais à Pérassay. Cela peut donner quelques idées d’aventures à certains d’entre nous !

Justement, une belle aventure nous est arrivée à cet endroit : nous avons surpris trois chevreuils qui mangeaient paisiblement dans le champ. Le premier, effrayé par notre proximité, a couru à quelques mètres du groupe que nous formions, tandis que les deux autres nous ont contournés. Ce fut une émouvante rencontre que de voir de si près ces chevreuils, de réaliser qu’à l’évidence, c’est nous qui étions chez eux et d’admirer l’élégance et la rapidité de leur course.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous sommes remis en marche et, peu après avoir traversé la D41a, nous avons bifurqué à droite pour reprendre le GR 46. Nous avons  parcouru une boucle pour revenir au Chenil. Mais pas d’inquiétude, libres comme l’air, nous avons traversé la Couarde qui, avec la Vauvre, traversent Sarzay. Nous sommes remontés jusqu’aux Sadets, point culminant de notre randonnée (sur la carte), pour redescendre à Baudry puis à notre point de départ pour un repas réconfortant au restaurant du Château !  Non, ne vous méprenez pas, il se situe à l’extérieur du domaine mais la vue sur le château y est splendide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un bon repas entièrement fait maison et consommé dans une bonne humeur communicative, nous sommes repartis pour un parcours de 8 km sur le flanc ouest de Sarzay. Nous avons descendu le Chemin de Saint Jacques de Compostelle jusqu’au Vignonnet, en longeant la Vauvre.Nous avons traversé le tumultueux cours d’eau après la lecture des panneaux informatifs sur les nombreux poissons qui s’y trouvent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes allés ensuite vers Bellevue avant de remonter sur la Loge des Bois. Autre belle rencontre de la journée : cette fois, certes plus éloigné, un groupe de huit ou neuf chevreuils se sont sauvés à notre approche. Magnifique !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons atteint le But de Vin, et ne dit-on pas que l’union fait la force ? La preuve avec cet arbre tronçonné par nos drôles de dames ! Enfin, c’est ce qu’elles font croire… Trêve de plaisanteries, nos guides nous attendent et il faut les rejoindre, surtout que nous avons eu besoin d’aide pour traverser la bouchure : merci Joël !

Nous  avons retrouvé le parcours du matin au niveau des Sadets du Haut avant de redescendre sur Baudry et nous voilà déjà de retour à Sarzay où le jour commençait à décliner.

Belle randonnée qui nous aura fait vivre quelques heures, dans les lieux qui ont inspiré le roman de George Sand, « Le meunier d’Angibault ».

 

Texte de Yolande, photos de Yolande et Chantal