• XXL du 3 Août 2021 - MONTCHEVRIER

     

    Notre XXL d’Août nous amène à Montchevrier, où nous nous retrouvons place de l’église (église dédiée 

     à Saint Martial).

    Nous sommes 17 randonneurs à affronter un temps maussade digne d’un automne, mais heureusement pas de pluie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

     

     

     

    Dans son livre, les noms de lieux de l’Indre (2004), Stéphane GENDRON, confirme que Montchevrier fait partie des toponymes où Mont représente une évolution de monasterio (monastère).

     

    De nos jours certains Montcabriens continuent d’appeler familièrement leur village Montechebré        (chebré du patois Chèvre).

     

    Nous partons en direction du lieu-dit "Chezalbonneau" que nous traversons puis après avoir emprunté   

     un large chemin, arrivons au lieu-dit "La Silvine" où nous pouvons admirer de jolis figuiers de barbarie. 1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Nous prenons la petite route sur notre droite vers les mêles, pouvons apercevoir quelques chevreuils au passage et atteignons la route départementale que nous longeons pour aller voir le Dolmen de la Pierre à la Marthe.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Niché au milieu d’un champ de blé, nous devons nous frayer un chemin à travers les épis.

    Le dolmen trône sous un chêne qu'il a vu naitre.

     

    Ce dolmen était l’objet de craintes superstitieuses de la part des gens du pays. La légende raconte que les martes rodaient à la tombée de la nuit. La marte étant dans l’ancien langage du pays, un être mystérieux dont l’hostilité supposée faisait redouter et fuir la rencontre.

     

    DALPHONSE, premier préfet de l’Indre, décrivît le dolmen en 1804, révélant la légende d’un trésor enfoui en son sein, mais malgré les fouilles il n’aurait pas été découvert !!!!

    Sa table de 4m de long et 3,35m de large repose sur huit piliers dont 4 seulement sont porteurs.

    C’est un des dolmens le mieux conservé de la région.

     

    Nous revenons sur nos pas pour reprendre un beau chemin, passons derrière « Pémoret » et atteignons la route au lieu-dit « la Gane ». Là, nous bifurquons à droite pour aller vers l’Amérique que nous atteignons sans encombre et sans traverser l’Atlantique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une belle allée forestière nous laisse découvrir de beaux arbres entre le bois de Cluis et le bois de Courtaillet.

    Nous en profitons pour faire une petite halte pour reprendre des forces.

     

    Une fois restaurés, nous quittons l’allée pour prendre une petite route jusqu’au « point du jour », traversons la départementale pour descendre par un chemin creux jusqu’à « la Gargilesse » que nous traversons une première fois, puis remontons jusqu'au lieu-dit « La Rivaille » situé sur la commune d’Orsennes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un peu plus loin, le château du Breuil Yvain nous accueille.

    Ancien fief fortifié, ce château, dont l’origine remonte à 1236, se présente sous la forme d’un plan carré, cerné de doubles douves. Son accès est commandé par un châtelet aux deux tours en poivrières, il a été édifié en 1450 par Yvain de TIONT, seigneur du Breuil et des marches d’Orsennes.

    La demeure a accueilli en 1972 le tournage du film Mauprat, réalisé pour la télévision pour Jacques Treboutat.

    Le site sert de décor depuis 2005 au spectacle de l’association Théâtre au château qui se déroule tous les deux ans en nocturne pendant l’été. (Projections de films suivis de scènes en sons et lumières).

     

     

     

     

      

        

    Nous traversons le lieu-dit « Le Breuil », (en ancien français « le petit bois »), prenons une magnifique route, les arbres formant une voute et au bord de laquelle nous avons pu observer un champignon remarquable à l’allure un peu diabolique en forme de bonnet de lutin rouge. C’est Clathrus archeri appelé communément l’anthurus d’Archer ou les doigts du diable2 .

     

     

     

     

     

     

     

    Nous poursuivons direction « La Salle » puis « La Rouillère », empruntons un chemin creux pour traverser une nouvelle fois la Gargilesse, puis remontons vers « La Silvine », où nous retrouvons nos figuiers de Barbarie.

    Retour au bourg de Montchevrier par le même chemin qu’au départ jusqu’à Chezalbonneau, puis petite variante, avant d’arriver avec quelques gouttes de pluie, place de l’Eglise.

     

    Le restaurant « Le Montcabrien » nous accueille et après avoir laissé nos coordonnées à l’entrée, nous nous installons pour un excellent repas.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Une pluie soutenue ayant fait son apparition pendant que nous nous restaurons, il n’y a pas de volontaire pour la marche de l’après-midi.

     

    Très belle randonnée, de beaux paysages, de beaux chemins et un restaurant à recommander.

     

    Merci à Jean, Hervé et Francis pour le guidage et la gestion du groupe.

     

     

    Texte de Denis

     

     

     

       

     

     

     


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