Nous sommes réunis ce mardi 7 Février pour notre XXL à PRISSAC. 

Par un froid vif mais un ciel bien dégagé, nous sommes un petit groupe de 11 randonneurs bien décidés à arpenter les chemins de la commune.

Le nom de Prissac est sans doute un dérivé de Prissacus qui signifie villa de Priscus. Cette présence romaine est confirmée par la proximité de la voie romaine reliant Argenton à Limoges.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Très jolie commune, Prissac ne manque pas d’intérêt, son église St MARTIN notamment, construite au XII et XVe siècle, qui a fait l’objet de restaurations successives jusqu'à la découverte de ses peintures murales. La commune possède également un musée* (matériel agricole, histoire de la Poste et imprimerie), 3 châteaux, un étang de pêche et elle est traversée par 3 rivières.

Le XIXe est l’époque où la commune fut la plus peuplée avec plus de 2000 habitants. Prissac compte alors de nombreux moulins à eau : 2 sur l’Abloux, 1 sur l’Anglin et 8 sur la Sonne. Ce sont pour la plupart des moulins à farine, quelques-uns à huile ou à tan. Celui du Moulin-drap fonctionnait encore en 1968.

Personnage connu, le journaliste-écrivain Gaston CHERAU, membre de l’académie Goncourt, a fréquenté occasionnellement la commune, une stèle est érigée à sa mémoire au cimetière de Prissac.

Nous démarrons donc notre randonnée en passant devant la salle des fêtes puis par un beau chemin empierré, nous contournons le site des pistes d’envol de Prissac ULM « Ailes de Brenne », mais ce matin pas d’engins volants sur les pistes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin, nous traversons une première fois la Sonne avant d’arriver au Prieuré, nous empruntons de beaux chemins pour arriver au lieu-dit Theuret que nous traversons.

Nous poursuivons notre route jusqu’au bois des Nougeries où nous faisons notre pause.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois restaurés, nous regagnons Le Gué de Laveau et ses sculptures monumentales réalisées par Patrick Van Ingen que nous avons eu la chance de rencontrer. Fort de son métier de bûcheron, il manie la tronçonneuse pour réaliser des sculptures admirables, chiens, vaches, ours, tortues cerfs, ….

Mais son œuvre magistrale visible au Gué de Laveau, un tracteur de 10m50 de long et 4m50 de haut et 4m20 de large pesant 18 tonnes de bois.

Après cette visite, nous repartons en direction du Moulin drap, retraversons la Sonne pour regagner la route. Nous traversons le hameau des Aubris pour filer en direction du Château de la Garde après être passé à proximité d’un autre moulin, celui de la Charpagne.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’accès au domaine se fait après avoir traversé une vaste cour au fond de laquelle un porche en plein cintre ouvre sur le parc.

Le château garde un aspect de forteresse avec ses tours à chaque angle, par contre de grandes fenêtres à meneaux égaient sa façade sur la cour. Son premier propriétaire connu était compagnon d’arme de Jeanne d’Arc, Alain Giron époux de Catherine de Chauvigny mort en 1458.

Nous poursuivons par la Breuille, longeons le bois de la Garde, le lieu-dit « St pierre » puis nous nous retrouvons près du terrain d’ULM, pour regagner le bourg de Prissac.

Le restaurant « Chez Léon » nous accueille pour un excellent repas, merci à Hervé et Jocelyne pour les boissons et aux filles pour l’animation !!!!

L’après-midi, nous ne sommes plus que 7 pour continuer notre randonnée. Nous repartons par la route de Bélâbre, passons devant le musée de Prissac, puis à la sortie du bourg nous bifurquons sur La Renonfiere, où se trouve la maison apicole Oizon. Il y avait autrefois un château à La Renonfiere au sommet du coteau, qui fut vendu comme bien national à la Révolution Française et qui a disparu au 19e siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notre chemin nous fait traverser l’Abloux une première fois puis direction les Places et Charpenet. Si le parcours du matin était plat, celui de l’après-midi fut plus vallonné.

Après avoir traversé un bois nous arrivons à l’étang communal baptisé Remy LOUVEAU (le maire qui l’a fait creuser). On peut y pratiquer la pêche, un parcours de santé, installation pour les randos à cheval ou cycliste, mobilier pour fitness, ainsi qu’une halle couverte avec barbecue est à disposition du public.

Nous n’aurons pas le temps d’en profiter, nous poursuivons notre chemin par Fontmorand pour regagner le bourg de Prissac après une dernière « côte » par la rue des Gerbauds.

Une belle randonnée facile le matin, avec un peu de dénivelé l’après-midi et un bon accueil à midi, pour couronner le tout un temps idéal pour marcher.

 

 *  Le Musée de Prissac est né de la passion pour les machines agricoles de Pierre Cotinat dit “Chocolat”, un habitant de la commune.

Ce musée a été complété en 1993 par des matériels retraçant l’histoire de la Poste et en 1997 de ceux témoignant de l’évolution de l’imprimerie, d’où son appellation “Les trois musées”.

La commune attachée à cet équipement travaille pour poursuivre son ouverture au public.

 

Texte de Denis