Le rendez-vous pour la randonnée de ce matin 8 mars se situe place de l’église de Baraize.

Les 33 GR parcourrons 10,2 km guidés par Jean et Gilles et les 10 PR 8km guidés par Jacqueline.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les 2 groupes se dirigent vers l’arrière de la Mairie puis se diviserons ensuite. Les GR descendront vers « la Fortune », les PR irons directement vers la route de Bazaiges.

Depuis « la Fortune » une longue montée nous conduit vers Ruzay et Chamblant, chacun à son rythme. Il s’agit là de la première montée du circuit.

Après avoir traversé le joli petit village de Chamblant, nous parcourons d’abord une portion plutôt humide puis ensuite un bon chemin empierré jusqu’à la D72, route allant de Baraize à Bazaiges.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après les précautions d’usage, nous traversons la route et empruntons le chemin qui rejoint un PR nouvellement ouvert. Celui-ci présente de grandes flaques d’eau, des ronces traitresses qui ont entrainé la chute, heureusement sans gravité, de l’une de nos randonneuses.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin un bon chemin pour rejoindre la D913, route de Baraize à Argenton. Après l’avoir traversée nous nous dirigeons vers les Bionnats. Nous traversons les Pâtureaux de l’étang, apercevons le village du Breuil où habitait l’un de nos membres, puis traversons les Bionnats, petit village fleuri de narcisses et de pensées sur un puits. Un chemin en pente, humide et glissant, d’où nous avons une belle vue sur le barrage de la Roche aux Moines, nous conduit à Magot.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous en profitons pour découvrir ce petit village qui nous accueille avec un joli camélia rouge. Plusieurs résidences ont été rénovées. L’une des plus anciennes possède un ancien four à pain.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous voilà maintenant sur le chemin du retour. Nous traversons pour la première fois « la Fortune » sur une passerelle et entamons notre seconde montée dans un petit chemin caillouteux, heureusement peu glissant aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un petit moment de récupération, nous poursuivons notre chemin pour retrouver une deuxième fois « la Fortune » que nous traversons sur une passerelle constituée d’une grande dalle en pierre. Nous voilà maintenant au pied de notre troisième et dernière montée pour rejoindre nos véhicules.

D’une façon unanime, les randonneurs ont trouvé cette randonnée agréable.

 

Texte de Jean Dagois, photos de Chantal

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce matin, mardi 5 mars, nous sommes 13 randonneurs présents sur la place du marché de la Châtre prêts à effectuer un premier parcours de 17 km.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La Châtre est l’une des trois sous-préfectures de l’Indre. Ce nom vient du latin castra, pluriel de castrum qui désigne un camp puis par analogie un château et des fortifications. Les habitants sont les Castrais. À l’entrée de la ville, à l’hôtel de Villaines, on peut y visiter le musée « George Sand et de la Vallée Noire ». Autrefois, le musée se situait dans le donjon des Chauvigny, seigneurs de la Châtre. C’est une haute construction cubique du XVe siècle, avec une tour semi-circulaire qui renferme un escalier de pierre à vis, menant aux quatre étages.

Les noms des rues, des écoles et collèges, nous rappellent le monde de George Sand, sa famille et ses illustres connaissances telles que Flaubert, Balzac, Chopin…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais quittons la ville chargée d’histoire et partons, arpenter les terres alentour d’un pas affirmé et la tête haute, sous un ciel menaçant et quelques bourrasques de vent. Nous quittons rapidement la Rue Nationale et empruntons un beau chemin direction Le Magny, alors que les premiers rayons du soleil nous accompagnent.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous passons Saint Lazare, les Oiseaux puis filons vers le Village au noir. Mais ce sont les jardins de Beauregard, Espaces Naturels Sensibles qui attirent notre attention et durant notre périple nous allons rencontrer de nombreuses maisonnettes de vignes, appelées « loges de vignes » dans le Berry. Ce sont des cabanes en pierres sèches qui servaient de réserves d’outils aux vignerons. Beaucoup sont à présent à l’abandon et les « bouinottes », fenêtres en berrichon ont disparu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous logeons la tumultueuse Couarde, les messieurs toujours devant, mais veulent-ils jouer les héros du roman de George Sand « Les beaux Messieurs de Bois-Doré » ? Non, nos guides, toujours prévenants, assurent les nombreux passages boueux et glissants ! Nous revenons peu après sur le GR 46 qui relie Tours à Toulouse, soit 960 km laissant sur notre droite Poumoué.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux abords de Rivarennes, il est temps pour nous de prendre un petit casse-croûte avant de remonter vers la Châtre. Dans un paysage de champs et de bosquets, le chemin nous mène aux Aulardes. Nous retraversons la D 940 au niveau du château d’eau pour nous diriger vers les Petites Bordes. Après avoir découvert un quartier de belles maisons résidentielles entretenues avec soin, nous repartons vers la rivière, l’Indre, et le moulin Buraud du XVe siècle. D’abord moulin à blé, il est doublé au XIXe siècle d'un moulin à tan pour permettre le tannage des peaux. C’est aujourd’hui un restaurant. Nous décidons de longer l’Indre malgré le sol bien gorgé d’eau pour suivre le parcours des moulins. Autrefois, sur une distance de deux kilomètres, ne se trouvaient pas moins de huit moulins. De très vieilles constructions témoignent de l’ancienne activité et prospérité des bords de l’Indre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes à présent sur le chemin de St Jacques de Compostelle, le GR 654, de retour dans la cité castraise. Nous traversons la vieille ville et nous arrêtons près de l’étonnante porte de la maison Ajasson de Grandsagne avant d’aller d’un pas décidé jusqu’au Duplex prendre un repas…disons, vite expédié !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un avantage, le soleil est toujours là lorsqu’à peine 13 h 45, nous reprenons notre randonnée. Cette fois, nous sommes sur la rive droite de l’Indre pour une boucle de 7,5 km. Nous empruntons le Pont-aux-laies, près du moulin Borgnon. Il s’agit d’un pont médiéval à deux arches, situé à l’emplacement de l’ancienne voie romaine. La légende dit que des laies auraient tenté de pénétrer dans la ville par ce pont lors d’une année de sécheresse. Nous sommes à présent sur la voie verte et descendons vers les Échambons. Nous passons près du camping le Val vert et avançons jusqu’à Validé. Puis, route barrée ou pas, rien ne nous arrête, nous tournons à droite et passons sous un pont qui annonce le retour vers la Châtre. Au passage, nous admirons l’arrivée précoce du printemps, les troupeaux de moutons et les agneaux se collant à leurs mamans dès qu’ils nous aperçoivent. Nous remontons vers le Chêne, la Rochaille où le vent souffle gaillardement. Aux abords de la Grande maison, nous admirons au loin le donjon des Chauvigny pour redescendre vers les ruelles de la vieille ville.

Ainsi s’achève notre randonnée dans la fameuse Vallée Noire de George Sand qui nous a permis de découvrir des paysages très variés et un large patrimoine architectural. Sport et culture étaient au rendez-vous : les randonneurs du Val de Creuse sont vraiment les meilleurs !

 

Texte de Yolande

 

Photos de Yolande et de Francis

 

Prochaine XXL : le 02 avril à Fresselines (Creuse)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Une randonnée est le meilleur moyen de découvrir la beauté de la nature et la richesse de soi même » ; cette belle citation s’applique aujourd’hui pour la randonnée du Pêchereau, où 39 GR menés par Joël et Claude B. et 13 PR menés par Annick L. sont ravis de se rassembler en face l’église de la commune.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les prévisions météorologiques mentionnent un vent par rafale de 75 km/h et une température de 3 à 6°, le soleil sera partiellement présent.

Le départ est donné en contournant l’église par une ruelle nommée  « rue des Anciens d’Afrique du Nord », puis un raidillon « le Trait » mène les deux groupes au château d’eau situé au Grand Pêchereau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ensuite un sentier de traverse chemine les randonneurs jusqu’aux Chaignats ; à cet endroit se situe la station qui recueille et distribue l’eau potable pour l’ensemble du bourg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les kilomètres défilent pour les GR en direction des Grandes Chaumes, puis ils traversent les prairies des Simeaux et les lieux-dits : le Grand Vilaine, le Bas Vilaine et enfin le Haut Vilaine. Sur ce dernier lieu, ils s’engagent sur un large chemin en direction du Menoux pour rejoindre la Voie Verte, qu’ils quittent pour s’engager sur la petite route des Chalolières puis la route du Courbat en passant devant le Château du Pêchereau qui fait office de mairie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quant aux PR, à partir des Chaignats, le parcours les dirige à l’opposé de celui des GR, les menant directement au Grand Vilaine. A ce stade, ils  empruntent un sentier traversant les Erondes, en direction de la Touche pour  s’engager sur un chemin qui  rejoint la Voie Verte,  en vue de finaliser  le circuit de la randonnée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Malgré les passages boueux de certains chemins à cause des fortes pluies des derniers jours le circuit offrait, principalement sur le plateau de la Touche culminant à 234m d’altitude, un panorama champêtre sur les coteaux de la rive gauche de la Creuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la fin de la randonnée, une jolie chèvre avec ses belles cornes recourbées nous attendait avec curiosité derrière le muret de son enclos !!!

 

Texte de Joël

Photos de Chantal et Jean-Yves

 

Prochaine randonnée : 8 mars à Baraize. ;  RV : parking de l’église.